Adrien, 13 ans :
Thiago, 9 ans :
Ce lundi-là comme tous les lundis,
Monsieur O’Bonbon, le directeur de l’usine de bonbons du village s’en allait
vérifier le fonctionnement de ses machines. Il inspectait chaque petite pièce,
vérifiait le moindre détail, si la fontaine au chocolat coulait assez vite ou
si les machines à chewing-gum étaient bien réglées.
Au moment où il inspectait
minutieusement les boites d’emballage, on sonna à la porte.
Il alla ouvrir :
—
Bonjour
Monsieur, que puis-je faire pour vous ? questionna-t-il d’une voix
guillerette.
— Je voulais savoir si votre usine était à vendre, elle
m’intéresse… rétorqua l’homme sur le pas de la porte.
— Hélas non Monsieur, vous m’en voyez désolé.
— Ah, mince ! C’est que…. j’avais entendu dire que
vos friandises étaient… Comment dire euh… démodés oui c’est ça… démodés !
s’exclama l’homme à peine gêné.
—
Démodés !? s’interrogea
monsieur O’Bonbon.
Il réfléchit rapidement, si les
enfants n’aiment plus mes bonbons, il ne faut pas que je garde l’usine, pour
quoi faire ? Il était vieux et se laissa donc influencer par l’acheteur.
Le lendemain, l’usine de bonbons
rouvrait ses portes avec un tout nouveau propriétaire.
Quelques mois plus tard, tous les
enfants du village et des environs réclamaient les nouveaux bonbons. Ils
allaient même jusqu’à se battre devant les grilles de l’usine à qui en auraient
le plus et détiendrait les meilleurs, les plus colorés, acidulés ou
extra-piquants. Monsieur O’Bonbon qui passait par là régulièrement en voyait
certains les poches remplies et les yeux rouges. Ils étaient devenus
accros ! Monsieur O’Bonbon devait agir !
Le soir même, il entra dans l’usine
par les bouches d’aération et ce qu’il découvrit, faillit le faire tomber à la
renverse. Des machines infernales ! Elles étaient énormes et crachaient de
gros nuages de fumée noire. L’ancien directeur eut envie de vomir. Il s’empara
alors d’une échelle et grimpa à la cheminée de l’une d’entre elles. Là, il
lança une canne en sucre dans le conduit ce qui provoqua l’arrêt net de la
machine.
Le lendemain, l’usine à bonbons ferma
définitivement et Monsieur O’Bonbon décida joyeusement de repartir à zéro. Il
ouvrit une petite cabane à bonbons, tous très bons et garantis fabrication
naturelle.
Thiago, 9 ans :
Je suis Gilbert.
Je suis un agent secret.
Je vais vous raconter ma mission.
Il était une fois un homme du nom de Justin Bieber, qui le
samedi 15 septembre 2005, avait construit une fabrique de bonbons. Quand j’ai
appris cela, je suis allé la visiter. Et quand je suis entré, j’ai vu une
fontaine colorée. À l’intérieur, il y avait des crocodiles, des fraises tagada,
des bananes, des oursons, enfin tous les bonbons qui existaient, quoi. Je suis
entré dans une autre salle et j’ai vu des bonbons. Dans toutes les salles, il y
avait des bonbons, des bonbons, des bonbons. Alors Justin Bieber a crié :
— Ah, ah, ah, à présent tous les enfants vont manger mes
confiseries !
Effectivement, tous les enfants du monde venaient
s’approvisionner dans la fabrique. Comme je trouvais ça bizarre, je suis
retourné explorer les salles et j’ai vu quelqu’un verser quelque chose dans la
fontaine. J’ai reconnu tout de suite que c’était du poison. Ça empêchait les
enfants d’arrêter de consommer les bonbons.
Depuis ce jour, je visite toutes les maisons de la terre
pour dire à tout le monde de ne plus manger de bonbons. Autant dire que ce
n’est pas gagné.
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