vendredi 17 juillet 2015

La Fabrique de Bonbons

Adrien, 13 ans :

Ce lundi-là comme tous les lundis, Monsieur O’Bonbon, le directeur de l’usine de bonbons du village s’en allait vérifier le fonctionnement de ses machines. Il inspectait chaque petite pièce, vérifiait le moindre détail, si la fontaine au chocolat coulait assez vite ou si les machines à chewing-gum étaient bien réglées.
Au moment où il inspectait minutieusement les boites d’emballage, on sonna à la porte.
Il alla ouvrir :
    Bonjour Monsieur, que puis-je faire pour vous ? questionna-t-il d’une voix guillerette.
    Je voulais savoir si votre usine était à vendre, elle m’intéresse… rétorqua l’homme sur le pas de la porte.
    Hélas non Monsieur, vous m’en voyez désolé.
    Ah, mince ! C’est que…. j’avais entendu dire que vos friandises étaient… Comment dire euh… démodés oui c’est ça… démodés ! s’exclama l’homme à peine gêné.
    Démodés !? s’interrogea monsieur O’Bonbon.
Il réfléchit rapidement, si les enfants n’aiment plus mes bonbons, il ne faut pas que je garde l’usine, pour quoi faire ? Il était vieux et se laissa donc influencer par l’acheteur.
Le lendemain, l’usine de bonbons rouvrait ses portes avec un tout nouveau propriétaire.
Quelques mois plus tard, tous les enfants du village et des environs réclamaient les nouveaux bonbons. Ils allaient même jusqu’à se battre devant les grilles de l’usine à qui en auraient le plus et détiendrait les meilleurs, les plus colorés, acidulés ou extra-piquants. Monsieur O’Bonbon qui passait par là régulièrement en voyait certains les poches remplies et les yeux rouges. Ils étaient devenus accros ! Monsieur O’Bonbon devait agir !
Le soir même, il entra dans l’usine par les bouches d’aération et ce qu’il découvrit, faillit le faire tomber à la renverse. Des machines infernales ! Elles étaient énormes et crachaient de gros nuages de fumée noire. L’ancien directeur eut envie de vomir. Il s’empara alors d’une échelle et grimpa à la cheminée de l’une d’entre elles. Là, il lança une canne en sucre dans le conduit ce qui provoqua l’arrêt net de la machine.

Le lendemain, l’usine à bonbons ferma définitivement et Monsieur O’Bonbon décida joyeusement de repartir à zéro. Il ouvrit une petite cabane à bonbons, tous très bons et garantis fabrication naturelle.


Thiago, 9 ans :

Je suis Gilbert.
Je suis un agent secret.
Je vais vous raconter ma mission.
Il était une fois un homme du nom de Justin Bieber, qui le samedi 15 septembre 2005, avait construit une fabrique de bonbons. Quand j’ai appris cela, je suis allé la visiter. Et quand je suis entré, j’ai vu une fontaine colorée. À l’intérieur, il y avait des crocodiles, des fraises tagada, des bananes, des oursons, enfin tous les bonbons qui existaient, quoi. Je suis entré dans une autre salle et j’ai vu des bonbons. Dans toutes les salles, il y avait des bonbons, des bonbons, des bonbons. Alors Justin Bieber a crié :
— Ah, ah, ah, à présent tous les enfants vont manger mes confiseries !
Effectivement, tous les enfants du monde venaient s’approvisionner dans la fabrique. Comme je trouvais ça bizarre, je suis retourné explorer les salles et j’ai vu quelqu’un verser quelque chose dans la fontaine. J’ai reconnu tout de suite que c’était du poison. Ça empêchait les enfants d’arrêter de consommer les bonbons.
Depuis ce jour, je visite toutes les maisons de la terre pour dire à tout le monde de ne plus manger de bonbons. Autant dire que ce n’est pas gagné.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire