Inspiré d'un extrait
de Crime et Châtiment où Dostoïevski, écrire une scène comportant
un évènement brutal.
Séquestrée
toute la journée, elle a minutieusement préparé le couscous parfumé, comme
celui du pays. Ecartant d’une main discrète le rideau de la cuisine, elle s’accorde
la maigre distraction que lui offre le parking de la cité.
Résignée
à son triste sort, l’angoisse qui la tenaille s’estompe un peu à l’arrivée de
ses enfants. Affamés ils s’attablent lorsque le mari titubant, fait son entrée
violente dans l’appartement. Il saisit le couteau posé négligemment sur la
planche à pain, le brandit au-dessus de la tête de sa prisonnière. Balafrée,
ensanglantée, elle tombe sans connaissance. Devant son visage livide et défiguré,
son agresseur apeuré mais insensible prend lâchement la fuite.
Les
cris et les pleurs des enfants traumatisés suffisent pour alerter le voisinage.
Monique
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